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NB : Cet article est un repost d’une de nos newsletter La ChroniK EnerGIVrée datée de 2020.


Cet article est la première partie d’un texte sur le fameux « monde de demain », vous savez, celui dont tout le monde parle mais que personne ne connait.
– Pour lire la deuxième partie, c’est par ici 

– Pour lire la fin, c’est par  
Maintenant let’s go !

Salut les terriens,

Bonne nouvelle, les émissions de CO2 auront baissé de 6% en 2020 grâce à l’effet du COVID ! Plus vraisemblablement entre –4 et -7%, soit juste ce qui est préconisé par l’Accord de Paris pour rester dans les limites d’un réchauffement climatique de +2°.
Conclusion : il nous faut un COVID par an pour respecter l’Accord de Paris,
dixit Jean-Marc Jancovici.

Allez, ne faites pas cette tête…

Vous noterez au passage que le scénario d’un réchauffement à +1.5° semble mort et enterré. Pour le tenir, il faudrait plus d’un COVID par an, faut pas pousser Mémé dans les orties quand même (ringard à souhait cette expression, mais je l’aime bien ).

Vous vous attendiez sûrement à « Bonne nouvelle, nous sommes enfin déconfinés !  » mais pour l’heure je dois vous avouer que je ne sais pas si c’est réellement une bonne nouvelle.

Nous avons tous pu constaté que celles et ceux qui se sont largement réjouis pendant ce confinement, ce sont les animaux (montrez cette vidéo à vos enfants si ce n’est pas déjà fait), les arbres, les plantes et l’atmosphère sans oublier certains humains qui ont (re)découvert une autre manière de vivre, développé un nouveau rapport au temps, mis à jour des talents cachés…. bref cette part de l’espèce humaine qui a su dépasser la contrainte, s’adapter et vivre ce confinement comme une opportunité. Il est bien évident que les conditions de confinement de chacun ont influencé la perception et le vécu que nous en avons eus, les inégalités ayant joué à plein.

A titre individuel bien sûr le déconfinement charie son lot de sérotonine : retrouver sa famille, ses amis, sa liberté de mouvement (encore bien bridée tout de même)… Au niveau collectif, il permet la relance d’une nation qui finira l’année à – 8 points de PIB. Essentiel donc.

J’aurais dit « Bonne nouvelle, nous sommes déconfinés » si j’avais pu y ajouter « Le monde de demain est en marche, nous avons enfin pris la mesure du problème et enclencher le virage à 180° de notre société ». Je dis bien 180°, pas 3 degrés et demi.
Or visiblement nous n’en prenons pas clairement le chemin. Du moins nous semblons plus que jamais être à la croisée (des chemins).

Alors, changera ou changera pas le monde de demain ?