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NB : Cet article est un repost d’une de nos newsletter La ChroniK EnerGIVrée datée de 2021.

Cet article est la deuxième partie d’un texte sur la parentalité à l’ère de l’écologie ou comment essayer de réduire notre empreinte environnementale en tant que parents de jeunes enfants. 
– Pour la première partie, venez par ici
– Pour lire la troisième partie, rendezv-vous ici
– Pour lire la quatrième et dernière partie c’est par là que ça se passe
Maintenant let’s go !

Comment concilier parentalité et écologie ? 

 1. Des couches écologiques tu adopteras
Niveau 1 : les couches jetables écologiques.
Si on n’était pas déjà convaincu de leurs bénéfices pour les fesses de nos bambins, il nous reste à lire la dernière étude de l’ANSES sur la toxicité des couches dites « classiques » (ou ICI, un article de synthèse). Une ribambelle de pesticides, glyphosate et autres perturbateurs endocriniens enrobés dans du plastique, ça donne envie non ? 

 

ICI une liste de marques baby-friendly. Les maternités s’y mettent, pas que les bobos écolos parisiens.

Niveau 2 (ceinture noire de l’écologie) : les couches lavables
Un enfant utilise entre 3800 et 6500 couches jetables, de sa naissance à l’âge de la propreté. Beaucoup de déchets me direz-vous à raison : cela représente 50% des déchets non recyclables d’un foyer de 4 personnes* et 4,5 arbres coupés + 25 kg de plastique, soit 67 kg de pétrole brut, rien que ça.
Avec les couches lavables, adieu les déchets ! Et si on ne veut pas s’embêter avec la partie moins glamour du lavage, on appelle « Ma Petite Couche », ils s’occupent de tout ! 

Niveau 3 (un poil kamikaze) : la couche « à la chinoise » 

Cette pratique perdure encore aujourd’hui en Chine. Les vêtements sont troués à l’entre-jambe, c’est économique et écologique.

Culturellement en France, je ne crois pas qu’on soit prêts pour autant. A tenter en pleine campagne ou si vous êtes joueurs.

2. Du lait infantile bio à ton enfant tu donneras
Au rang des scandales sanitaires des dernières années, je demande les laits infantiles. 2018 : excellente année pour Lactalis. Et pour bon nombre de rappels de lots de lait infantile contaminés à la salmonelle…

Là encore, je passe au bio : Babybio, Premibio, Hipp, Holle, Biostime sont les marques que l’on trouve le plus fréquemment en magasin bio ou sur les mêmes sites que ceux indiqués pour les couches.

Il ne s’agit pas tant ici de réduire les déchets (sauf si on transforme les boîtes en métal en instruments de musique pour les enfants par exemple) que de favoriser un type d’élevage moins mauvais pour les sols, qui respecte la charte de l’agriculture biologique **. Donc impact environnemental réduit et laits de meilleure qualité pour la santé de nos enfants . 

L’allaitement reste la solution la plus écologique . Pas nécessairement jusqu’aux 3 ans de l’enfant on est d’accord (l’ONU recommande 6 mois en exclusif), mais même quelques semaines c’est déjà ça de pris pour l’enfant et c’est autant de boîtes de lait non consommées 🙂 

* : Soit 1 million de tonnes de déchets à l’échelle nationale ou 4% des déchets ménagers des français

** : Charte de l’agriculture biologique : les animaux sont nourris à l’herbe, sans hormone / OGM / traitement antibiotique / pesticide. Et il n’y a pas d’aluminium ajouté ou en provenance de l’emballage