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NB : Cet article est un repost d’une de nos newsletter La ChroniK EnerGIVrée datée de 2021.

Cet article s’adresse surtout aux parents de jeunes enfants. Vous le retrouverez également sur le site Le Paternel

L’article se découpe en 4 parties, celle-ci est la première.
– Pour lire la deuxième partie, c’est par ici
– Pour lire la troisième partie rendez-vous ici
– Pour lire la quatrième et dernière partie c’est par là que ça se passe

Maintenant let’s go !

Salut les terriens, 

Si comme moi vous avez des enfants et que vous avez vu l’analyse ci-dessus sortie fin 2018, vous avez peut-être eu un cas de conscience. Ou un haut-le-cœur. Ou l’envie de casser votre ordinateur. Ou simplement de faire comme si la dernière ligne du graphique n’existait pas.

Consciencieusement, tous les jours je mange de saison, je trie mes déchets, je ne prends pas de bain, j’éteins les lumières.

Et là, qu’est-ce que je découvre ???? Que le premier comportement à modifier pour limiter le réchauffement climatique c’est de faire moins d’enfants. Enfin, pas tout à fait : littéralement il s’agit « d’avoir un enfant en moins ». En moins par rapport à quoi d’ailleurs ?

L’AFP n’est pas le seul à le dire. L’humoriste Chris Esquerre dit la même chose à sa façon. Humour grinçant garanti pendant 3’40.

Les réponses des politiques sont assez géniales. On sent bien qu’ils sont motivés par l’urgence climatique.

Logique, évidemment

Quand les choses se compliquent à 10 milliards d’humains

La croissance démographique est l’une des causes de l’accélération du changement climatique, on le sait.
On comprend assez facilement qu’à 10 milliards sur terre en 2050, tout (= l’accès à l’eau, à la nourriture, au logement, au travail…) risque d’être un peu plus compliqué que lorsqu’ils étaient 5 (milliards) en 1987.

Logique mais dérangeant car la portée de ce renoncement n’est pas la même que celles des autres.
On touche là à des choix de vie structurants, à une question de l’ordre de l’intime. On touche à nos valeurs profondes.

Je veux bien :

  • ne pas manger de tomate cerise à l’apéro en hiver
  • renoncer au Paris-Biarritz en 1h d’avion et le remplacer par 4h de train avec les enfants (4h c’est long, c’est très très long)
  • laisser ma voiture au garage même quand il pleut
  • prendre une douche un chrono à la main

Mais que le réchauffement climatique m’empêche d’avoir le nombre d’enfants que je désire ? Euh….
Comment renoncer à ce comportement vieux comme le monde, enfin comme l’humanité ? Sachant que jusqu’à présent nos gouvernements ont encouragé et valorisé la politique nataliste. Et rationnellement arrêter de faire des enfants signe la fin de l’humanité non ? Pas facile de s’y retrouver.

 

De l’individualisme à la citoyenneté

Où la raison lutte avec les émotions

On aimerait se justifier en se disant que cela ne concerne que les pays qui n’ont pas opéré leur transition démographique.
Ce serait oublier un peu vite que les émissions de gaz à effet de serre d’un petit occidental sont 5 à 10 fois supérieures à celles d’un enfant né dans un pays en voie de développement.

Pas trop possible donc d’esquiver la réalité et ce questionnement.
Entre désir égoïste et devoir collectif, le choix n’est pas aisé…*

Certaines femmes n’en veulent pas, d’enfants. Par « devoir écologique » ** ou par conviction. Et elles sont de plus en plus nombreuses. Ce sont donc elles (et leurs conjoints) les champion(ne)s de la lutte contre le changement climatique !

Personnellement, je préfère reléguer à plus tard la réponse à la question initiale, je me dis : ok, que faire donc pour réduire l’empreinte environnementale des kids ? Ceux qui sont déjà là pour le coup.

Peut-on (et comment) concilier parentalité et écologie ?

Sources :

* : Lire au sujet des droits et devoirs du citoyen le très bon livre de Raphaël Glucksman, « Les Enfants du Vide »

** : https://www.marieclaire.fr/,ginks-ne-pas-avoir-d-enfant,20258,432573.asp(Marie Claire aborde aussi des sujets sérieux 🙂